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Sommaire du n° 92

Paru le 28/04/2015

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Tangent (the) : Down And Out In Paris And London (2009 - cd - parue dans le Koid9 n°72)

"I have a dream". J'ai rêvé qu'une musique qui mourait seule revivait ce soir et que je chroniquais, après Beardfish, le dernier album d'un des plus célèbres groupes de prog'. J'ouvre fébrilement le colis de labeurs que vient de m'envoyer notre cher rédacteur en chef. Je me jette sur l'objet le plus attendu (suite à son mail) et le glisse dans ma platine. Désolé Messieurs (et l'on verra aussi un peu Mesdames) les talentueux artistes que je chroniquerai également ce trimestre, mais un album de The Tangent ça passe avant tout ! Il faut dire que j'attends depuis… 1 an et demi !!! Et oui stupéfiant, après un double, petit en durée mais grand en génie, très bon dans son IN-TÉ-GRA-LI-TÉ, paru l'année dernière, notre cher pseudo-supergroupe nous fait déjà grâce de ces charmes. Je suis un inconditionnel de The Tangent, je devrais presque dire de Tillison (je viens de mettre la main sur un exemplaire, d'occas. évidement, de PO90... humm !). Mais comment ne pas être un inconditionnel du talent. Aimer la bande à Tillison quand on est progster c'est… normal. Ce n'est pas de l'originalité, de la lucidité, c'est de l'évidence. J'avance donc favorablement vers la critique de cet album ? Et ben non justement ! Car mes attentes sont grandes, pas en durée mais en qualité. Bref disséquons ! Cet album (dans sa version standard non limitée ici présente, l'autre possède une piste de 6'22 de plus) fait 58' et 5 morceaux (un "the world that we drive through" grosso-modo) soit une moyenne de 11'30 par morceau, bref de l'appétissant pour l'amateur de prog'. Nous entamons les réjouissances par une suite (chose assurée) de 19' : "where are they now ?". Epique dans tous les sens du terme, menée par une phrase de guitare qui évoque vaguement Knopfler et Gilmour. Elle vous entraîne dans une bouffée d'allégresse avec des moments que l'on aime reprendre en cœur, les larmes aux yeux. On aura droit à des soli de guitares, claviers, saxo, mais pourtant aucune longueur. La chanson suivante (7'40) est dynamique, drivée par un superbe refrain, plus courte mais encore complexe. Normale que la troisième, de 11'30, soit plus apaisée, question d'équilibre : une caresse, superbe. "Perdu dans Paris", comme par son nom, rappelle dans sa nonchalance "lost in London" et symbolise la rencontre entre Andy et notre capitale qui est devenue maintenant la sienne. On s'amusera à repérer "en français dans le texte" les hauts lieux de la ville lumière. Bon ! Histoire de me contredire, la chanson suivante ("seulement" 6') part calmement. Ah mais il faut dire qu'à partir de 3' ça s'active et la séquence instrumentale qui suivra vaut son pesant d'or. Le début de la dernière plage ne me semble pas très engageant. Elle ne constitue pas le Tangent que je connais le mieux. Comme "Andy l'a dit" et comme son nom le précise, c'est de nouveau un hommage au Canterbury. Pourtant il y a toujours eu une composante jazz dans la musique de Tillison. Ce sera le titre à découvrir, peu à peu, même si malgré les écoutes répétées, je dois avouer que c'est celui que j'aime le moins. Les trois premiers quarts d'heure sont réjouissants, ce dernier petit quart m'émerveille moins sans avoir pourtant de longs passages creux. C'est affaire de goût. Comme le précise l'auteur, de nombreuses personnes semblaient désirer qu'il y ait une suite à la "canterbury sequence" de "The music that died alone". Pour cet album (qu'il ne faut pas confondre avec un disque electro du même nom), Tillison n'a plus la paire Reingold-Csorsz mais gagne une section rythmique moins dans le vent, ayant comme passif Jethro Tull, 10 CC et PO90. Je me réveille ("les draps s'en souviennent") et le CD est là devant moi.

Lord "prog" One

A lire également l'interview de Andy Tillison réalisée par Benoît Herr, parue dans le même numéro de Koid9

Chronique mise en ligne le 13/09/2014 et consultée 389 fois

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